Dorian (Prose)
Dorian (Prose)
À l’aube de septembre, l’ouragan Dorian, arrive, dévastateur.
Sur son passage des Bahamas à la Floride, il laisse un paysage sinistre et aride.
Ma bohème pleure les larmes des êtres meurtries et des âmes parties dans le néant.
Céans l’automne se lèvera dans un chaos sans vie.
Des feuilles mortes erreront avec les morts, dans la crypte des abysses de l’océan en déchaîné.
L’automne en pleur versera sa plainte dans sa poésie grise de la douleur humaine sur la terre assassinée.
L’automne à l’orée de l’été meurtrier, laissera ses habits d’or et de cuivre dans les tourments de notre glaise et des hommes.
Dentelles noires tissées par notre inconscience, pauvre de nous, nous vivrons des automnes éternelles.
La saison des vents, sonnera le glas de septembre à décembre, dans un soupir final, comme Dorian qui faiblira dans l’air.
Réveillons-nous, à l’horizon nous attend, l’apocalypse vermeille du soleil.
Béatrice Montagnac
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