Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Chère Belle dame à la rose rouge (Correspondance d'antan)

Chère Belle dame à la rose (correspondance d’antan)

 

Votre missive m’est bien parvenu.

Mon cœur a fait un bon, madame, je ne pensais pas un jour recevoir de vous, une lettre, qui lors brouille ma vue.

Pourquoi aujourd’hui, réveiller en moi de nouveau, mes émois ?

Vous dites ne pas avoir de regret, Ô, j’en doute, pourquoi donc avez-vous pris la peine à m’envoyer cette lettre.

Je ne vous ai pas oubliée et vous non plus, vous ne pouvez le nier.

Ces moments charnels dans mon logis sous l’azur d’Amsterdam, sont pour moi Madame inoubliables, oui, je reconnais que je ne voulais pas d’attache et que je vivais d’aventure avec des femmes d’âge mur.

Or voilà qu’un jour vous aviez chamboulé ma vie, qu’alors chaque jour mes sentiments grandissaient sans que je ne puisse rien faire, contre cette prémisse, que voulez-vous, je vous aimais et je vous aimerai toujours, sachez le, madame, vous êtes ma rose éternelle.

Vous aviez fait de moi un autre homme, j’étais heureux.

Je voulais vous présenter à ma famille et peu importe, que fut leurs pensées sur notre différence d’âge.

Vous étiez pour moi ma douce fleur de vanille, c’était le parfum de votre chevelure, qui tombait sur votre belle cambrure, sensuelle, alors que vous saviez bien, je perdais pied, mon corps ne répondait plus de moi.

Je pensais que pour vous aussi, cela n’avait pas d’importance, j’avais trente ans et vous belle dame le bel âge de la maturité, quelle déconvenue fut pour moi, ce soir-là, vous m’aviez simplement anéanti, détruisant tout d’espoir de vivre avec vous, jusqu’à mon ultime soupir.

Votre bouche sur la mienne en ce beau crépuscule, n’avait plus qu’un goût amer, ce baiser d’adieu, mon Dieu ! Il fut telle, la brûlure d’un vampire aspirant mon âme dans les feux de l’enfer.

Non, Madame, le temps n’a pas apaisé ma douleur, cependant, je vous ai pardonné malgré la couleur du désespoir, qui donc habille encore mon cœur de noir.

Les années ont passé faites de larmes, oh combien amers sur l’oreiller ou vous aviez posé votre tête, je sens encore le parfum vanillé de vos cheveux.

Savez-vous, que chaque soir sur le port d’Amsterdam, je dépose une rose rouge en souvenir de vous, car voyez-vous, la passion brûle encore en moi, au flambeau d’une illusion.

Comme vous le dites, mon inoubliable déesse, ce baiser final qui me fit mal, est immortalisé sous la voûte du port d’Amsterdam, mais en moi, il demeure le feu de mes tourments.

Je vous prie madame de ne pas répondre à ce billet, car vous avez encore une fois fait couler mes larmes.

 

L’amant inconsolable.

 

Béatrice Montagnac



15/08/2020
24 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres