Octobre automnal (la strophe onéguine)
Octobre automnal (la strophe onéguine)
Le brouillard se faufile à l’horizon d’un jour
Sur la vallée en pose où s’éveille l’automne,
Les feuilles couvrent l’herbe, alors qu’elle frisonne
Sous un aiguail bien frais que l’on suit du séjour.
Un saule pleureur suinte une perle en son âme
Aux regrets de septembre, et sa douce chaleur
Après un été chaud, l’arbre est plein de douleur,
C’est navré qu’il attend l’an prochain cette flamme :
Qu’alors dans la brunante, enfin le soleil blond
Perce cet obscur d'or, reprenant sa superbe,
Heureux, il oublia sa tristesse de plomb,
Une rose gaiement, lui dicte son proverbe,
Écoute la sagesse en la voix d’un indien
L’espoir te sauvera, car il est ton gardien.
Béatrice Montagnac
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